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Je suis auteur de livres et consultant en nouvelles technologies.

Biographie

Je suis né à Paris.
Je fréquente le cours Berge, l'Ecole Gerson, Jeanson de Sailly, l'Ecole des Roches, le cours de la Muette, Polles. Le lycée Pasteur en hypokhagne.
Puis Paris X Nanterre en histoire et Sciences économiques. L'Université de Berkeley (Histoire). puis Paris I Sorbonne.
Je terminerai mes études avec un doctorat d'histoire contemporaine.

Au CP, au cours Berge, je suis dans la même classe que Vincent Bolloré et Martin Bouygues. Olivier Duhamel lui est en CE1.

Ma 1ère année d'Université à Nanterre est mémorable. 1968 ! L'année révolutionnaire pour un étudiant épris de liberté et agitateur né, l'occasion est trop belle. Je participe à toutes les manifs et notamment à l'occupation du bureau du doyen le 22 mars. Jean-Jacques Lebel vient nous expliquer qu'il faut faire une révolution culturelle comme l'avaient souhaité Dada et les surréalistes. Une perspective qui m'enthousiasme plus que le délire pro-ouvrier des maoistes. Quelques semaines plus tard c'est mai 68. Pendant 2 mois je vais vivre avec intensité les épisodes des événements. Je fréquente Sartre, Virilio, Baudrillard, Godard grâce à mon ami Omar Diop. Je dors sur une banquette d'un bureau de l'Odéon occupé et me nourrit de sandwichs dans la cour de la Sorbonne.
Avec mon Solex, je suis le dernier véhicule à moteur privé à circuler dans Paris. Et cela grâce à mon père, qui, prévoyant avait stocké 20 bidons de Solexine.
En juillet de la même année, nous poursuivons notre agitation au Festival d'Avignon, sous l'oeil perplexe de Jean Vilar et avec la complicité du Living Theater nous investissons la ville.
En août, à Londres avec Omar, je rencontre Godard qui filme les Rolling Stones et découvre la musique des Pink Floyds, la Marijuana et la presse underground OZ et IT. Cela fera de moi un spectateur assidu de tous les rassemblements de l'époque, Woodstock, île de Wight, Amougies...
Le retour à Nanterre en septembre sera un peu dur. Nous sommes dans le colimateur des policiers, des appariteurs musclés, des indics et des fascistes, tous bien décidés à prendre leur revanche après la grande peur de Mai. Le gauchisme, je m'en rends très vite compte, ne fait pas le poids.

Je continue mes études avec comme bol d'air, les cours de Baudrillard et les projections de Langlois qui nous raconte "son" histoire du cinéma.

En 1972, je cherche de nouveaux horizons et vais passer une année sur le campus de Berkeley (CA). Là aussi la constestation bat son plein pour mon plus grand plaisir. Jusqu'à un matin de mars où un conducteur distrait me fauche sur ma Yamaha au beau milieu de Telegraph Avenue. J'échappe de peu à l'amputation de ma jambe et réintègre la France un mois plus tard.

1973. Sur ma bonne mine, Jean-Edern Hallier me prête sa Lancia pour aller faire des reportages sur les luttes ouvrières en Normandie et la jacquerie paysanne dite "la guerre du lait".
Ma passion pour l'histoire se double maintenant d'une passion pour l'information. Je fais des reportages pour Libération (la grève des mineurs en Grande-Bretagne) et découvre l'intérêt d'écouter les communications de la police pour être au courant de tout avant tout le monde. A la grande fureur des autorités, je fais la promotion de ce genre de hobby dans les colonnes du quotidien.

Me vient l'idée de rédiger une revue sur l'électronique, le contrôle de l'information, les radios pirates, elle s'appellera INTERFERENCES. Avec la petite équipe rassemblée autour de la revue, nous montons en 1977, une vaste offensive contre le monopole de la radio télévison d'état. Ce sera Radio Verte dont la 1ère émission aura lieu le 13 mai 1977 marque le lancement du mouvement dit "Des radios libres" qui mettra quatre ans à triompher. Nous créons l'ALO, l'association pour la libération des ondes, pour nous assurer des soutiens politiques. Nous sommes soutenus par Umberto Eco, Pierre Jeanson-Ponté, Gilles Deleuze, Félix Guatari, Serge July, Jean-François Bizot.

En 1980, j'intègre le groupe Havas dont je prends la direction du développement (nouvelles technologies, banque de données, CD ... ) Canal Plus, sera la plus profitable de nos élucubrations. Pour assurer le succès de la chaîne, je recrute le meilleur de nos ingénieurs du temps des radios libres, Sylvain Anichini. C'est lui qui mettra au point le décodeur.
En 1988, Mitterand est réélu, le RPR place ses amis et je vole vers de nouvelles aventures.


Je crée ma société d'études et de conseil, TMS, Technique Media Société. Je travaille sur des sujets comme le téléachat , la guerre électronique, l'image satellite (SPOT), le dépôt légal de l'audiovisuel.
TMS se transforme en 1995 en web agency et réalise le 1er site web gouvernemental, celui du Premier ministre. De nombreux sites web suivront.

Depuis 2002, je partage mon temps entre le conseil et l'écriture.

Tous les faits marquants de cette biographie sont détaillés dans mon blog.


Centres d'intérêt

Photographies anciennes, Bibliophilie,